Jarhead, la fin de l'innocence

Il est sans doute une des meilleures sagas que j'ai vues ces jours-ci, dont le réalisateur est celui de "American Beauty", qui est également un de mes préférés.

Ce vendredi soir du quartier Censier est si beau. Je me suis assis sur un bloc en pierre dans la vielle rue, une église à cinquante mètres de loin, un ciel bleu foncé en arrière plan. 

Un jour la France... Paris me manquera: les petits cinés indépendants, l'esprit français et la liberté à la française, pays natal du surréalisme, un autre pays natal pour ma mentalité qui m'a permis d'avoir grandi à l'intérieur.

Et je remercierai tous mes amis en France, qui m'ont tendu la main de coeur au moment où j'ai été fragile, ou eu du mal. Hier M. Sarkozy a déposé le dossier pour la réforme d'immigration qui me sera favorable, mais je dois sans doute partir de la France un jour.

Il existe énormément d'étoiles dans le ciel, et j'en suis une, brillante ou obscure. Comme il existe une étoile dans mon prénom chinois, l'étoile se place toujours dans ma sub-conscience. Et le français, une langue maladroite pour moi, peut quelque fois faire un peu de fouille de sa part. Je suis toujours un petit garçon sous le ciel des étoiles, dans le jardin de mes grands parents, qui se situait au nord du centre ville shanghaienne. La vie est un peu une revanche,
et la revanche, est un peu des tirs éclatés dans le ciel à la fin du film Jarhead, et la fin de la guerre.

Peace.